L’éléphant Ahmed est l’un des éléphants les plus populaires du continent noir. Originaire du Kenya, il se démarquait clairement de ses congénères par ses longues défenses qui frôlaient le sol. Ce qui lui a même valu de son vivant l’imposant surnom de « roi de Marsabit ». Zoom sur ce pachyderme légendaire d’Afrique.
Biographie de l’éléphant Ahmed
L’éléphant Ahmed, d’après de nombreuses sources, aurait vu le jour autour de l’an 1919. S’il est difficile pour l’instant d’y apporter plus de précision, on est par contre sûr de son lieu de naissance. En effet, si l’on se fie aux informations collectées sur Internet, il provient du mont Marsabit situé au Kenya.
Pendant sa croissance, les défenses du pachyderme ont pris plus de longueur que la moyenne. Chacune d’elles faisait entre 2,9 et 3 mètres et pesait environ 60 kg. Certains affirment, aujourd’hui encore, qu’elles étaient tellement longues qu’elles donnaient l’impression d’effleurer le sol.
Ces incisives extrêmement développées l’ont rendu célèbre dans les années 60, après qu’il ait été découvert fortuitement par des randonneurs. C’est à elles que l’éléphant doit son sobriquet : roi de Marsabit.
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La nouvelle fait le tour des médias et l’éléphant Ahmed suscite en un rien de temps la fascination du public et l’intérêt des politiques. C’est par exemple le cas du président kényan de l’époque, Jomo Kenyatta.
En effet, conscient des risques de braconnage que courait ce mammifère, ce chef d’État décide de le protéger dès 1970. Pour ce faire, il le place sous une protection armée continue. Le nombre de gardes pouvait aller de 21 à 52. Sans précédent, cette décision surprenante du président de protéger Ahmed le met d’office sous le feu des projecteurs. Et très vite, l’opinion internationale a vu en lui l’icône nationale qu’il était ainsi devenu.
Par ce geste historique, Ahmed a vécu pleinement sa vie avant de mourir de cause naturelle en 1974. Depuis lors, la protection des éléphants en Afrique est prise au sérieux. De nombreux pays ont pris des mesures pour assurer à cette espèce la sécurité dont elle a besoin pour s’épanouir. Malheureusement, dans certaines régions du continent africain, des efforts restent encore à faire.
Le roi de Marsabit, un véritable patrimoine culturel
Après sa mort, une réplique grandeur nature de l’éléphant Ahmed a été érigée à l’entrée du Musée national du Kenya, où sa dépouille est soigneusement conservée et exposée. Ceci, afin de rappeler aux visiteurs l’importance de la conservation de la nature.
L’empaillage a été réalisé par l’illustre taxidermiste Wolfgang Schenk. Celui-ci n’a ménagé aucun effort pour restaurer sa grandeur, qui est un puissant témoignage pour les générations futures.
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Hamed, l’autre éléphant symbolique d’Afrique
Il existe en Côte d’Ivoire, un éléphant tout aussi célèbre que Ahmed. Il s’agit de Hamed. Mais en raison de leur nom homophone, d’aucuns les confondent régulièrement. Pourtant, ces deux éléphants sont très différents. En effet, le premier est la quiétude incarnée tandis que l’autre est clairement agressif et destructeur. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce dernier.
L’éléphant Hamed, une véritable force de la nature
D’entrée, il est important de souligner que l’éléphant Hamed n’a pas toujours été agressif et destructeur. Au départ, il était très inoffensif et joueur. Ce qui lui a d’ailleurs valu le prénom affectif qu’il porte. Les résidents de Guitri l’ont appelé ainsi parce qu’il suscitait leur sympathie. Malheureusement, en grandissant sur des territoires humanisés, le pachyderme a fini par développer un comportement destructeur vis-à-vis de son entourage.
En effet, l’éléphant de Côte d’Ivoire est responsable de nombreux dégâts matériels et perturbations dans la vie quotidienne des habitants de la région. Les efforts pour le placer dans un environnement adéquat, devant garantir sa sécurité et la quiétude des populations, sont vains.
Malgré les multiples tentatives pour le tenir à l’écart des habitations, Hamed s’y aventure toujours. Et comme si cela ne suffisait pas, il a développé un goût pour l’alcool. Ce qui complique davantage sa gestion.
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Des réflexions sur la conservation de la faune
L’histoire des éléphants Ahmed et Hamed n’est pas une simple anecdote. Elle met en avant les défis que les hommes doivent relever pour vivre en harmonie avec cette espèce en voie de disparition.
Aussi bien les éléphants que les hommes ont besoin de grands espaces pour vivre et s’épanouir. Le peu de territoire disponible est logiquement très disputé entre ces deux espèces. Ce qui n’est pas sans conséquence.
Cependant, les cultures africaines invitent à cohabiter avec ces créatures majestueuses tout en les préservant. Et pour ce faire, il faut tout simplement être prêt à assurer la responsabilité qu’est la nôtre vis-à-vis d’elles.
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