On parle souvent des red flags dans nos relations avec les autres, mais qu’en est-il de ceux qui se cachent dans la façon dont on se parle à soi-même ? Pourtant, il suffit d’y prêter un peu attention pour réaliser que certaines pensées ou réflexions internes peuvent être de véritables signaux d’alarme. Si votre dialogue intérieur est trop souvent négatif, critique ou décourageant, il est peut-être temps de le remettre en question.
Parce qu’une bonne relation avec soi-même est essentielle, voici 7 red flags qui devraient vous alerter lorsque vous vous adressez… à vous-même.
1. Quand l’anxiété sème le doute sur vos capacités
L’un des pièges les plus courants du dialogue intérieur est cette petite voix anxieuse qui remet tout en question, surtout vos compétences. Elle a un talent particulier pour transformer la moindre opportunité en potentiel échec et vous convaincre que vous n’êtes pas à la hauteur.
Mais prenez un instant pour imaginer qu’un·e ami·e ou un·e proche vous dise la même chose : « Tu ne seras jamais capable d’y arriver » ou « Tu vas forcément te planter ». Inacceptable, non ? Alors, pourquoi l’accepter de vous-même ?
Première règle importante : surveiller la façon dont vous vous adressez à vous-même. Posez-vous cette question simple : est-ce que je parlerais comme ça à mon meilleur·e ami·e ? Si la réponse est non, alors il y a un vrai signal d’alarme à prendre en compte.
2. Quand vous vous mettez des bâtons dans les roues
Dans la continuité du point précédent, voici un autre signal d’alarme à ne pas ignorer : l’autosabotage. Qu’il soit conscient ou non, ce mécanisme vous empêche d’avancer en instillant le doute et en minant votre confiance en vous.
Imaginez une relation toxique où l’autre, par des remarques insidieuses et répétées, vous pousse à croire que vous n’êtes pas capable de réussir. Désagréable, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est exactement ce que vous faites lorsque votre dialogue intérieur est rempli de phrases comme « De toute façon, tu ne vas pas y arriver. »
Deuxième règle importante : soyez attentif·ve aux mots que vous utilisez envers vous-même. Si vous remarquez un discours teinté de mépris ou de découragement, remplacez-le par plus de bienveillance. Vous méritez un regard intérieur qui vous soutient, pas qui vous freine.
3. Quand vous remettez en question votre propre réalité
Oui, s’autogaslighter, c’est possible. Et c’est même plus fréquent qu’on ne le pense, surtout dans une société qui valorise à l’extrême la positivité et la résilience, parfois au détriment de l’écoute de soi.
Concrètement, cela se traduit par une tendance à minimiser ce qui ne vous convient pas, en vous persuadant que le problème vient forcément de vous. Plutôt que de reconnaître une situation inconfortable ou injuste, vous vous forcez à vous adapter, jusqu’à douter de la légitimité de vos ressentis.
Troisième règle importante : confrontez vos pensées à la réalité. Prenez du recul et demandez-vous si vos doutes sont fondés ou s’ils sont le fruit d’un conditionnement qui vous pousse à tout justifier. Vos limites comptent, et elles méritent d’être respectées.
4. Quand vous mesurez votre valeur à travers vos échecs relationnels
Certaines relations, surtout lorsqu’elles ont été toxiques, laissent des traces bien au-delà de leur fin. Elles façonnent insidieusement la manière dont vous vous percevez et dont vous vous parlez à vous-même.
Un exemple courant : après avoir été rabaissé·e ou dévalorisé·e par un·e partenaire ou un·e ami·e, vous intégrez inconsciemment ces jugements à votre propre discours intérieur. Résultat ? Vous vous mettez à douter de votre valeur, non pas sur la base de ce que vous êtes réellement, mais à travers le prisme de quelqu’un qui ne vous a pas respecté·e.
Quatrième règle importante : personne n’a le pouvoir de définir votre valeur à votre place. Un petit exercice peut vous aider à prendre du recul : notez sur une feuille ce que cette personne pensait de vous, puis ce que vous pensiez de vous-même avant cette relation. Comparez, triez, et recentrez-vous sur ce qui vous appartient vraiment.
5. Quand vous vous mettez de côté pour faire plaisir aux autres
Difficile de passer à côté de ce signal d’alarme : se plier en quatre pour les autres, quitte à s’oublier soi-même. Si vous avez tendance à dire oui alors que vous pensez non, ou à minimiser vos propres besoins pour ne pas contrarier quelqu’un, il est peut-être temps de faire une pause et d’y réfléchir.
Le problème, c’est que plus vous vous habituez à fonctionner ainsi, plus poser vos limites devient compliqué. À force de privilégier les envies des autres, vous risquez de perdre de vue les vôtres et de laisser votre bien-être passer en dernier.
Cinquième règle importante : observez la place que vous accordez aux autres par rapport à celle que vous vous donnez. Pour prendre du recul, posez-vous cette question simple : si un·e partenaire vous imposait en permanence des choses que vous ne voulez pas faire, trouveriez-vous cela normal ? Si la réponse est non, alors il est temps de réajuster la balance.
6. Quand la comparaison devient un piège
Se comparer aux autres peut vite devenir un cercle vicieux, surtout si cela sert uniquement à se dévaloriser. Dans les relations toxiques, il est fréquent qu’un·e partenaire rabaisse l’autre en le comparant à quelqu’un d’autre, comme pour lui faire sentir qu’il n’est jamais assez. Mais si on refuse ce traitement de la part des autres, pourquoi l’accepter de soi-même ?
Chaque personne a son propre parcours, ses défis et ses victoires. Se concentrer uniquement sur ce que les autres semblent mieux réussir, sans prendre en compte son propre chemin, c’est oublier tout le travail accompli, les épreuves surmontées et les progrès réalisés.
Sixième règle importante : au lieu de vous comparer aux autres (et à l’image idéalisée que vous avez d’eux), comparez-vous à la personne que vous étiez il y a quelques mois, quelques années. Prenez conscience du chemin parcouru. Vous avez avancé, grandi, et ça mérite d’être reconnu.
7. Quand vous devenez votre propre juge impitoyable
Se rejeter soi-même, c’est un schéma bien connu de celles et ceux qui manquent de confiance en eux. À force de se répéter « je ne vaux rien », ce discours finit par s’ancrer profondément, rendant encore plus difficile d’en sortir. L’anxiété prend alors le relais, nourrissant un cercle vicieux où chaque pensée négative en entraîne une autre, amplifiée par un overthinking constant.
Le problème ? Plus on s’auto-rejette, plus on trouve (à tort) des justifications à ce rejet. Ce qui renforce la croyance qu’on n’est pas assez bien, pas assez capable, pas assez légitime… alors que tout cela n’a rien de vrai.
Septième règle importante : la seule façon de briser cette spirale, c’est d’agir. Plutôt que de rester coincé·e dans vos pensées, osez-vous confronter à ce qui vous effraie. Testez, essayez, avancez. Et vous verrez : vous êtes bien plus capable que ce que vous imaginez.
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