Astrée Lhermitte-Soka 

Astrée Lhermitte-Soka : quel est le parcours de la fille de Thierry Lhermitte ?

Fille de l’acteur français Thierry Lhermitte et de son épouse Hélène, Astrée Lhermitte-Soka a tracé sa propre voie dans le monde artistique. D’abord attirée par l’univers du cinéma, elle y a exercé le métier de maquilleuse avant de se tourner vers une autre forme d’expression : la peinture. Aujourd’hui, elle s’épanouit en tant qu’artiste plasticienne, loin des projecteurs du cinéma. Ce choix marque une volonté affirmée de s’émanciper de la notoriété familiale pour développer une identité artistique personnelle. Retour sur le parcours discret, mais inspirant de cette fille de célébrités.

Astrée Lhermitte-Soka : un parcours artistique entre cinéma et peinture

Née en 1975, Astrée Lhermitte-Soka est l’aînée des enfants de l’acteur Thierry Lhermitte et de son épouse Hélène Aubert, rencontrée dans les années 1970. Elle grandit aux côtés de son frère Victor, né en 1979, et de sa sœur cadette Louise, née en 1993, connue du grand public sous son nom de scène, Lonny.

Attirée dès son plus jeune âge par les arts, Astrée poursuit ses études au Savannah College of Art and Design, situé dans l’État de Géorgie, aux États-Unis. Elle commence sa carrière dans le milieu du cinéma en tant que maquilleuse avant d’orienter sa trajectoire vers la peinture, discipline dans laquelle elle affirme pleinement sa sensibilité artistique. Parmi ses œuvres les plus marquantes figurent Doux-sœur, Les robes porte-bonheur et Hexagone exigu.

Après un séjour prolongé aux États-Unis, elle décide de revenir s’installer en France. Dans sa vie personnelle, elle est mère d’une fille prénommée Alice, née de son union avec un compagnon portant le nom de Soka.

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Un univers artistique riche et singulier

Astrée Lhermitte-Soka s’est illustrée à travers une production artistique variée, marquée par une sensibilité poétique et une forte identité visuelle. En tant que peintre et artiste plasticienne, elle a signé de nombreuses œuvres aux titres évocateurs, témoignant de son imaginaire et de son approche personnelle de la création.

Parmi ses réalisations figurent des créations comme Les quatre coings d’un monde, Et pourtant la Terre tourne, Ink in Baltic amber, Pour Pavese et son iréos, L’os insulaire, ou encore Treize lunes et autant de savonnettes à l’iréos. D’autres œuvres viennent enrichir son parcours, telles que Doux-sœur, Deux ciels trompe-œil avec une fleur, Passe-tant, L’indigo et les quatre jeudis, Carnet de miroir, Otom Potom, Les robes porte-bonheur ou The issue project room au microscope.

Certaines pièces portent des titres énigmatiques ou poétiques : Sans titre, Les plumes du hérisson, Pour faire le portrait d’un arbre, La mie de la boulangère, Depuis la nuit de la métaphysique, La faim des haricots magiques, Il aura fallu autant de tisane, Mon Drian, Le passage de la main d’or, Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, La syndactylie, L’attente de mes Hamis Amer, Hexagone exigu et Cotton Island.

Ces œuvres reflètent une démarche artistique singulière, à la croisée de l’intime et de l’imaginaire, et confirment la richesse de son univers créatif.

Le parcours de Thierry Lhermitte, père d’Astrée Lhermitte-Soka

Astrée Lhermitte-Soka est la fille de Thierry Lhermitte, figure emblématique du cinéma français. Né le 24 novembre 1952 à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, Thierry Lhermitte s’est illustré au fil des décennies en tant qu’acteur, scénariste et producteur. Il est également connu pour avoir cofondé la troupe comique Le Splendid, qui a profondément marqué la scène humoristique française.

La carrière de Thierry Lhermitte prend son envol à la fin des années 1970, notamment grâce à des rôles cultes dans la trilogie Les Bronzés, Le Père Noël est une ordure, ou encore Le Dîner des cons. Il s’impose rapidement comme un visage incontournable des comédies françaises, avec une filmographie riche comprenant également Un indien dans la ville, Les Ripoux, et de nombreux autres succès populaires.

Son talent a été reconnu par plusieurs distinctions : le prix Jean-Gabin en 1981, le titre de chevalier de la Légion d’honneur en 2001, puis celui d’officier de l’Ordre national du Mérite en 2005. En 2019, il reçoit le Crystal Comedy Award lors du Festival International du Film de Comédie de Liège.

Plus récemment, en 2021, il a été honoré par un César anniversaire, remis collectivement aux membres fondateurs de la troupe du Splendid, une distinction créée par l’Académie des arts et techniques du cinéma.

Par son parcours, Thierry Lhermitte incarne une génération d’artistes qui ont su allier popularité, longévité et attachement au patrimoine culturel français.

Une famille discrète aux parcours variés

Astrée Lhermitte-Soka est l’aînée d’une fratrie de trois enfants, nés de l’union entre Thierry Lhermitte et son épouse Hélène, rencontrée dans les années 1970. Discrète et fidèle, Hélène Lhermitte est restée en dehors des projecteurs tout en accompagnant son mari dans sa carrière, lui apportant un soutien constant.

Les trois enfants du couple ont chacun suivi des chemins différents. Astrée, née en 1975, a choisi de s’exprimer à travers les arts visuels en devenant artiste-peintre. Son frère Victor, né en 1979, a opté pour l’univers de la restauration. Après plusieurs années passées au Canada comme maître d’hôtel, il a cofondé un bistrot à Montréal, Les Cons Servent, où il mêle expérience et passion culinaire.

La benjamine de la famille, Louise, née en 1993, s’est tournée vers la musique. Sous le nom de scène Lonny, elle s’est illustrée dans un style folk aux sonorités baroques, notamment à travers son projet musical The Velvet Breeze, dans lequel elle affirme une identité artistique singulière.

Chaque membre de la famille Lhermitte a ainsi tracé son propre chemin, en dehors de l’héritage cinématographique paternel, tout en cultivant une forme d’expression personnelle.